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Google Gravity : fonctionnement, astuces et variantes

Cet article révèle le fonctionnement caché de Google Gravity (et comment le lancer).

10 min
Outils & Bonnes Pratiques
18 September 2025 à 12h26

En 2009, Google publiait Gravity : un "easter egg" qui fait chuter la page d'accueil de Google. Le tout premier "easter egg" du moteur de recherche. Et une prouesse technologique qui préfigurait le web d'aujourd'hui. Sauf que cette vidéo n'en montre qu'une pâle imitation. Alors, on a écrit un article qui : 1) Vous montre comment lancer Google Gravity sur votre navigateur — et vous donne toutes les astuces pour en profiter à fond. 2) Vous explique son fonctionnement technique en simulation physique avec Box2DJS et JavaScript. 3) Décrypte pourquoi ce gadget est en réalité une démonstration des possibilités infinies du web. Bonus : vous y découvrirez les autres "easter eggs" de Google, ainsi que les variantes de Gravity (Google Space, Google Sphere, etc.)  

PS. On a même dégoté un simulateur en ligne qui vous permet de faire tomber n’importe quel site web.

Google Gravity : votre page Google sous l'emprise de la gravité ! 💥

Imaginez ouvrir Google et voir tout s’effondrer, littéralement : le logo, la barre de recherche, les boutons… Tout se casse la figure comme si Newton avait piraté votre navigateur. C’est ça Google Gravity. Ce n’est pas un bug, ni une crise existentielle du moteur de recherche ! C’est un easter egg culte où la page d’accueil de Google est soumise à la gravité. Là où certains y voient un simple gadget pour procrastinateurs, je vois un coup de génie des développeurs web qui ont voulu démontrer que JavaScript pouvait être aussi ludique qu’un épisode raté de Koh-Lanta.

« Quand une page d’accueil tombe en ruine sous vos yeux, ce n’est pas juste du code : c’est une déclaration d’indépendance du bouton “J’ai de la chance”. »

Google Gravity, bien plus qu’un simple gadget : une prouesse technologique interactive

La plupart des visiteurs pensent que Google Gravity, c’est juste une blague d’ingénieurs en manque de caféine. FAUX ! On parle ici de simulation physique en temps réel grâce à JavaScript. Au menu : collisions, rebonds et réactions en chaîne qui rendent chaque chute unique.

  • JavaScript et moteurs physiques (comme Box2DJS ou Matter.js) : les mêmes technologies que pour les jeux vidéo… sur le web.
  • Expérience interactive : chaque clic déclenche une réaction unique et imprévisible.
  • Démonstration vivante que le web dépasse largement les simples formulaires et tableaux Excel.
  • Expérience utilisateur marquante : on ne reste jamais indifférent après avoir vu le logo Google s’écraser au bas de l’écran !

Page Google effondrée façon Google Gravity

Comment déclencher Google Gravity sur votre navigateur ? 🤔

Pas besoin de connaissances obscures en web, c’est du plug’n’play. Google Gravity est un projet déjanté signé Ricardo Cabello (Mr.doob), qui a démontré qu’un moteur JavaScript pouvait faire bien plus que valider un formulaire. Le site original, un véritable terrain de jeu expérimental, est accessible ici : Google Gravity sur elgooG. La magie opère, et même votre grand-mère peut s’y essayer sans déclencher d’alerte.

Allez hop, on lance Google Gravity ! (Instructions pas à pas)

Si "simplicité" avait un visage, ce serait celui de Google Gravity :

  1. Ouvre ton navigateur préféré (oui, même Edge est toléré 😉).
  2. Tape ou colle l’adresse suivante dans la barre d’URL : https://elgoog.im/gravity/.
  3. Presse Entrée et souffle un bon coup : la page se métamorphose en champ de ruines interactif.
  4. Clique sur les éléments tombés pour les faire rebondir façon flipper du dimanche !

Checklist rapide pour les impatients :
- Navigateur ouvert ?
- Adresse saisie ?
- Page chargée ?
- Logo Google au sol ? Parfait, c’est réussi !

Astuce : c’est plus simple que prévu. Plus facile encore que d’expliquer à vos parents comment utiliser WhatsApp.

Les petites astuces pour une expérience optimale : Clics, glissés et réactions en chaîne

Bon, maintenant que l’écran ressemble à un puzzle géant post-apocalyptique, place au fun ! Voici LE mode d’emploi non-officiel pour kiffer Google Gravity comme un pro :
- Clique sur chaque morceau : chaque clic = rebond ou petite secousse imprévue.
- Attrape un élément et fais-le glisser : tu peux t’improviser catapulte humaine.
- Empile les logos pour voir si tu arrives à créer une tour bancale (spoiler : tout va s’écrouler… mais avoue, t’as essayé !)
- Fais tomber le bouton “J’ai de la chance” sur la barre de recherche… juste parce que tu peux.

Anecdote véridique : Certains développeurs ont perdu des heures à essayer d’organiser tous les éléments dans l’ordre alphabétique. Spoiler bis : mission impossible !

Illustration humoristique du chaos Google Gravity

La découverte se fait par le clic frénétique et l’expérimentation libre. La seule limite : votre imagination (et la patience de vos collègues face au bruit digital).

Derrière Google Gravity : la magie de JavaScript et de la simulation physique 💻

Le rôle crucial de JavaScript : Le chef d’orchestre de la gravité simulée

Allez hop, on arrête tout de suite les idées reçues : sans JavaScript, Google Gravity serait juste un PowerPoint pour insomniaques. Ce langage, c’est le cerveau derrière chaque chute, chaque rebond. Quand tu charges Google Gravity, c’est un script JavaScript qui prend la main : il repère les éléments de la page (logo, boutons, zones), puis leur applique des règles dictées comme un chef d’orchestre dirige son orchestre… mais version “symphonie du chaos”.

Information clé : JavaScript est le moteur de l’interactivité dans Google Gravity.

Le code détecte même vos clics frénétiques et calcule la réaction de chaque composant (rebond, rotation, chute). Pas besoin d’un doctorat pour comprendre que sans JavaScript, on serait encore à l’époque des formulaires qui plantent.

Comment ça marche vraiment ? La simulation physique en 2D avec Box2DJS

Spoiler : Les développeurs ne se sont pas contentés d’ajouter « tomber » à tous les éléments HTML. Non, ici on parle d’une vraie simulation physique grâce à la bibliothèque Box2DJS. C’est l’outil secret digne d’un film d’espionnage : il gère la gravité, les collisions, les frottements entre objets… Presque tout ce qui ferait hurler Newton si on lui montrait une page Google qui explose.

Box2DJS a été pensé pour simuler le monde réel en 2D sur le web. Les scripts définissent le poids virtuel des objets, la manière dont ils rebondissent ou glissent et même comment ils s’empilent (ou plutôt s’effondrent). C’est simple à intégrer : quelques lignes dans l’en-tête et pouf ! Voilà une page capable de reproduire des chutes libres dignes d’une série B.

Anecdote : Box2DJS était au départ utilisé pour prototyper des jeux vidéo indépendants. Ironie ultime ? Il est devenu LE moteur préféré pour exploser… des pages web sérieuses !

Pourquoi l’effet est si réaliste : Un clin d’œil aux lois de la physique (et à l’ingéniosité humaine)

Pourquoi tout cela fonctionne si bien ? Parce que les développeurs ont eu assez peu de scrupules pour pirater les lois naturelles – mais avec talent. Chaque élément possède une sorte de « carte d’identité physique » : masse simulée, vitesse initiale… Et Box2DJS orchestre tout ça à chaque milliseconde.

Mais attention : c’est simplifié (sinon ton PC partirait en fumée), mais suffisamment crédible pour piéger n’importe quel passant (“Ah mince… c’est VRAIMENT tombé ?!”). Résultat : plus tu comprends cette cuisine technique, plus t’es bluffé devant ce désordre parfaitement orchestré. Non seulement tu t’amuses… mais tu piges aussi pourquoi rien n’est laissé au hasard dans ce carnage digital !

Variantes et héritage de Google Gravity 🚀

Google Space et Google Sphere : explorer la gravité revisitée… et plus encore

Vous croyez avoir tout vu avec Google Gravity ? Raté. Mr.doob (ce cinglé de génie, oui encore lui) n’en est pas resté là. Google Space envoie carrément tous les éléments de la page dans une apesanteur totale : chaque bouton, chaque logo flotte et dérive, façon station spatiale low cost. Rien ne tombe, tout s’éloigne – on est loin du bureau rangé, c’est du chaos cosmique.

Il y a aussi Google Sphere, qui transforme la page d’accueil en manège sphérique : chaque élément tourne autour d’un centre invisible, comme pour donner le vertige gratuitement. Une autre manière de montrer que le web peut littéralement jouer avec vos repères.

elgooG : le miroir qui casse les codes

Si vous aimez les bugs qui ne plantent rien mais retournent tout, elgooG va vous faire sourire jaune : cette version miroir de Google inverse tout à l’écran. Le texte ? À l’envers. Les boutons ? Aussi. C’est inutile, donc indispensable pour qui a déjà eu envie de voir le monde… à travers un rétroviseur numérique. Un « easter egg » qui prouve que la subversion visuelle peut être aussi jouissive qu’une bonne blague potache.

Variantes Google Space, Sphere et elgooG

Petits OVNI cachés : la galaxie des easter eggs Google

La famille des expériences déjantées ne s’arrête pas là : on compte pêle-mêle Pacman jouable sur la page d’accueil, Atari Breakout dans Google Images, le fameux « Do a Barrel Roll » ou encore le dinosaure runner quand t’as plus internet (et franchement, qui a déjà fait moins de 100 points ?).

Google Gravity n’est qu’un pionnier parmi ces folies interactives : il incarne ce culte du fun expérimental chez Google – où le code devient prétexte à surprendre plutôt qu’à endormir l’utilisateur. Voilà pourquoi on se souvient tous du jour où la barre de recherche s’est crashée au bas de l’écran : parce que ces génies ont osé hacker leur propre outil pour nous rappeler que même un moteur mondial peut être… juste amusant.

Faut-il savoir coder pour profiter de Google Gravity ? (Réponse : Non !)

C’est le moment de détruire un mythe : pas besoin d’être un hacker mystique ou de connaître la différence entre balise et baguette magique. Google Gravity, c’est tout public. Un clic, et le web devient terrain de jeu – aucune ligne de code à apprendre, zéro tuto incompréhensible à subir.

Le plaisir de Google Gravity est universel et ne demande aucune compétence technique spécifique !

L’essentiel ? Osez cliquer, glisser, inventer vos propres règles du chaos numérique. Le web n’a jamais été aussi accessible pour s’amuser : oubliez la peur du plantage, ici c’est l’expérimentation qui prime. Les meilleurs souvenirs tech sont ceux qu’on crée par curiosité… alors testez, jouez, laissez tomber vos préjugés (et tout le reste sur la page) ! Un conseil : continuez d’explorer, parce qu’aucune ligne de code ne rivalisera jamais avec l’éclat d’un fou rire devant une page Google en ruines.

Google Gravity : fonctionnement, astuces et variantes

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